[Fading Suns] Récit d'une Amalthéenne

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Bonsoir, Bonjour, Bon ce que vous voulez. Vous ne me connaissez pas, moi non plus hormis deux personnes que l'on ne citera pas (je tiens à la vie).
Si je vous écris ce soir, ce matin... (enfin vous m'aurez compris) c'est que j'ai été forcé sous la torture de "flooder" un espace encore trop vierge. (venez pas vous pleindre)
Bon alors évidement comme je sais pas où mettre mon bazar, je le mets là où j'ai envie na !
À la suite de ce message vous trouverez une "partie" de fading suns réalisé dans la nuit (de 23h à 1h30) avec un ami, sur google talk (oui me demandez pas comment je fais) (pour ceux qui ne connaîtraient pas google talk >ici< c'est comme msn en mieux parce que y a pas les pub et les bruits qui me font faire des cauchemards le jour). Ensuite pour ceux qui se demandent ce que je peux bien faire entre 1h30 et 4h36 du matin (soit approximativement 0 personne si l'on ne compte pas mon lapin en plastique qui parle, et mon d20 qui ne parle pas lui mais qui est en plastique aussi), j'ai tout simplement mis en forme et romancé la conversation réalisée précédement (parce que sinon c'est pas agréable à lire (mais ça vous l'auriez comrpis). Bon alors comme je pense que je vais avoir fait un bon quota de flood pour un premier sujet, je vais surement m'arrêter là (si j'veux d'abord !).
PS : la fin ben... y en a pas, l'autre zozo était fatigué alors il est parti dormir
PS2 : (c'est une console) Bonne lecture.
PS3 : (juste pour sire que c'est aussi une console)
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Rusyuna, se lève de sa couchette, ça fait maintenant plusieurs jours, qu’elle est à bord de la flèche, cette petite frégate de transport que son ordre a affrété afin de livrer du materiel médical à une petite clinique sur Pandémonium.

C’est la première fois qu’elle part si loin de sa petite planète natale… Pandemonium… c’est à la bordure des monde connus ça, on aurait pas pu l’envoyer dans un endoit plus verdoyant, non il fallut que ce soit sur cette planète ravagée par les tempêtes de sable et autres joyeustés… Mais elle aurait tout le temps de penser à cela plus tard.

La frégate n’était pas bien grande, sur le pont il y avait tout juste de quoi accueillir le capitaine, et ses deux équipiers. En cas de coup dur, elle avait était équipée de deux petits canons, les boucliers de protections fonctionnaient, en principe, la dernière révision du vaiseau en attestait en tout ca. Les autres parties de l’engin était les 4 cabines, et la soute.

Après avoir rapidement salué le capitaine et l’equipage, Rusyuna se dirigea vers la
soute, verifier que tout se passait bien.
La soute n’avait rien d’un palace - tout comme le reste du vaiseau, dont l’entretient laissait à désirer - les grandes caisses métaliques étaient entreposée au fond. Sur le côté, le digiécran permetait de contrôler le contenu, et d’autres informations tel que la temperature interne. En parcourant du regard les caisses, on pouvait lire le nom de médicaments standards, certaines caisses contenaient des medipacs, surement pour les premier secours. Sa mission n’était pas compliquée, elle devait seulement s’assurer que ce materiel arriverait en bon état à la petite clinique du père Joakim, sur Pandémonium. Jusque là tout se déroulait sans encombres, d’ailleurs pourquoi y aurait-il un soucis, ces auriges n’oseraient pas détourner la précieuse cargaison sous son nez.

En jettant un oeil un peu plus attentif, la jeune prêtresse du temple du sanctuaire éternel remarqua une caisse dont la température était anormalement basse. le digiécran indiquait une valeur négative, mais le contenu lui spécifiait des medipacs et autres trousses de premiers soins. En rien le froid n’allait dégrader le materiel mais quand même c’était étrange. La caisse suspècte était coincée sous 2 autres caisses, elle essaya en vaint de tirer la caisse vers elle, mais rien ne la fit bouger. Elle entreprit alors de dégager les caisses du dessus.

Vers l’avant du vaisseau elle entendait le Capitaine gromeler, on arrivait en orbite, il entrait surement en contact avec la planète…

Rusyuna attrapa comme elle pu la caisse la plus haute, la tira, et celle-ci bascula brusquement. L’angle de la caisse alla frapper le tibia de la jeune femme qui de part le choc s’écroula par terre. Alerté par le vacarme métalique, un membre de l’équipage alla voir ce qui se passait. Entré dans la soute il dévisage la demoiselle, apperçoit la caisse par terre, et entreprend de la remettre en place - il manie la caisse avec une telle dexterité que l’on croirait un oreiller de plume - Il se retourne alors vers la prêtresse.

- “Faites attention ce n’est pas très stable”
- “Merci bien, si cela ne vous dérange pas, j’aimerais atteindre la caisse située au dessous, vous ne pourriez pas me la dégager s’il vous plait ?”

Il tend alors sa main, et ajoute que le Capitaine l’attend urgement sur le pont, et que son jeu de construction pourra attendre un peu. Rusyuna fronçant les sourcils se demande s’il y a un problème, elle a seulement le droit en retour à un baragouinage à propos d’un code… Soit nous verons bien. Sa jambe la fait quelque peu souffrir mais rien de grave, elle s’en tirera avec un gros bleu, un souvenir de son périple interstellaire…

- “Capitaine, vous m’avez demandé ?”
- “Alors comme ça vous prenez du plaisir en vol ? Faîtes attention au galipettes ma mignonne” dit-il en finissant par un clin d’oeil.
Rusyuna attendant la suite faisant mine de n’avoir rien entendu.
- “J’ai pris contact avec la planète de Pandemonium. Ils ont bien identifié notre vaisseau, mais l’ordre de mission que vous m’avez fournit semble incorrect, je l’aurais par mégarde mal noté… Vous avez toujours l’original sur vous ?”
Elle fouille alors dans ces poche pour resortir un holocube. Une fois activé une fiche apparait… Ordre de Mission : ZE67-PAND-MED14….

- “Ici le Capitaine Aurus de la frégate La Flèche, imatriculation : 9F5H3-LX, Ordre de mission ZE67-PAND-MED14, à vous.”
- “Ici Pandémonium, vaisseau identifé, l’Ordre de mission spécifié n’existe pas dans nos registres. Si vous n’avez pas de motifs correct quand à votre présence, nous seront dans l’obligation d’envoyer les autorités vers votre vaisseau, à vous.”
Gromelant, le capitaine retente encore une fois :
- “Ici le Capitaine Aurus de la frégate La Flèche, imatriculation : 9F5H3-LX, Ordre de mission ZE67-PAND-MED14, à vous.”
- “Ici Pandémonium, vaisseau identifé, l’Ordre de mission spé………..cifié à bien été identifé, envoie des coordonées d’atterissage, bienvenue sur Pandémonium Capitaine.”

Seul la prêtresse à remarqué le changement de voix lors de la dernière phrase, ceci est étrange… soit l’equipage n’y à vu que du feu soit….

Souriant, le Capitaine ajoute :
“Merci beaucoup ma belle, on va amorcer notre descente. Nous seront sur place dans une petite heure.”

Tous l’equipage se met alors au commandes afin de surveiller les differents appareils, ignorant completement la jeune femme. Celle-si décide de retourner voir ses caisses un moment. Elle regarde la caisse tout en haut avec méfiance, puis inspecte les autres digiécrans. Une autre caisse semble réfrigérée, son contenu indique du materiel de chirurgie, normal… N’osant pas retoucher aux caisses de peur de tout faire dégringoler elle repart s’installer dans son fauteuil.

L’atterissage se déroule sans encombre, un membre de l’equipage sort les caisses posée sur un élévateur gravitationnel - pratique comme engin - qui flotte à 15 centimètres du sol, il tend alors l’appareil à Rusyuna, les caisses sont d’une légèreté grace à l’élevateur… Le Capitaine vient alors saluer la prêtresse, en lui précisant qu’ils faisaient une livraison pour un autre client, et qu’un navette passerait dans une quizaine de jours pour aller vers sa petite planète de Graal. Quinze jours à passer dans ce désert… quoi de plus réjouissant. Polie comme elle l’a toujours été elle remercie l’equipage et se dirige avec sa cargaison vers les batiment de l’astroport.

Un petit bonhomme, chauve, le teint brunit l’interpelle :
- “Ma soeur !”
- “Oui ?” dit-le en regardant le curieux personnage
- “Vous êtes ici pour la Clinique d’Amalthée ?” dit l’homme trappu, mais tres souriant, et assez propre sur lui.
- “C’est exact, et vous-êtes ?”
- “Père Joseph pour vous servir”
- “Bonsoir mon père, je suis soeur Rusyuna.”
- “Oh un nom bien exotique, mais je m’egare, puis-je vous accompagner au près de Père Joackim ?”
- “Hum.. Oui je vous en prie.” se souvenant du nom de la personne à qui elle devait fournir le materiel.
- “Très bien” avec un large sourire “Suivez-moi.”
L’homme part en avant puis s’arrête brusquement, regarde l’élévateur un instant puis repart en marmonnant :
- “Il va nous falloir un transport.”
Arrivé à un comptoir, le père Joseph demande à louer un camion, la transaction faite, il se retourne vers Rusyuna.
- “Bien continuons, par ici.”
- “Je vous suis. Pourquoi le père Joackim n’est pas venu lui-meme ?”
- “Il est très occupé à la clinique vous savez, même si l’on fait avec les moyens du bord pour l’instant.”
- “La clinique est éloignée ?”
- “Hmmm.. éloignée pas vraiement… on mettrait moins d’une heure pour la rejoindre à pied… et l’on metterait le même temps en véhicule… vous comprendrez je pense. Enfin quoi qu’il en soit il vaut mieux transporter ceci dans un camion, il ne faudrait pas que les passants en embarquent la moitier…”
- “Oui ce serait préférable.” recompte machinalement les caisses, une.. deux… trois… les quatorzes containers sont bien là.
- “Nous y voilà, c’est celui-ci” montrant un camion, en moins bon état que le vaisseau qu’elle venait de quitter. “Vous savez faire fonctionner votre engin ?” pointant du regard l’élévateur.
Rusyuna n’avait jamais vraiement fait attention à ce genre d’outil, elle l’inspecta rapidement, elle vit une flèche vers le haut, une autre vers le bas, et même un petit marchepied, visiblement fait pour se maintenir à hauteur. Visiblement pas très compliqué d’utilisation.
- “Ça ira je pense, merci.”
- “Très bien je vous attends.”
L’homme se dirige alors vers l’avant du véhicule, tandis que Rusyuna entreprend de maneuvrer l’élévateur et de le faire rentrer dans le camion, tout juste la bonne taille. Elle referme alors les deux portes arrières. Le moteur du camion, se met en route. Prise soudain de panique, Rusyuna se précipite vers la cabine, on l’attend patiement le père Joseph. Elle prend alors place, rassurée auprès de lui.

Le soleil se couche sur la cité, en quittant l’astroport, le camion est tout de suite, embourbé dans un marée humaine, obligé d’avancé au pas, et encore… Rusyuna découvre alors une cité assez pauvre, le sable est omniprésent au sol, les murs en terres sont de la même couleur. On apperçoit de ci de là des ouvertures dans ces murs, l’interieur des maisons environantes ne semble pas bien riche non plus.

À l’exterieur, les gens regarde avec interêt le camion avancer. Le père Joseph lui explique, qu’ils ne sont pas dupe, ils savent bien que les transports ont toujours quelque chose de valeur à cacher. Mais il faut se méfier, les fouinards ont vite fait de revendre ça au Bazar.

A coup de klaxon, le camion avanceparmis les étroites ruelles. Rusyuna en profite pour demander comment va la vie de la clinique. Elle apprend que la plupart des personnes admises, sont des blessés légers, victimes des tempêtes de sables assez fréquente depuis que les régulateurs de terraformation de la seconde république sont en panne… La nature reprend le dessus… Le manque de ressources à la clinique commencait à se faire sentir, le père Joseph bénit le pancréateur de la venu de la jeune prêtresse et sa cargaison.

Enfin le camion arrive à destination. La clinique contraste totalement avec ce qu’elel avait vu avant. elle fait face à une assez grande demeure en pierre, haute de deux étage, et un toit couvert d’ardoise. Des colones ornent même la façade, on peut également voir de larges vitres en verre. Que de richesse comparé à la pauvreté précédente. Comble du luxe, la propriété à également un petit jardinet fleurit !

Devant la grande porte d’entrée un homme grand et mince se tient droit.
- “Ah voilà le père Joakim ! Allez y je m’occupe du camion.” s’exclame le père Joseph
Rusyuna le remercie encore une fois, et se dirige vers l’entrée de la demeure.
- “Bonjour mon père”
- “Bienvenue à toi, disciple du Pancréateur !” les deux bras ouverts dirigés vers le ciel “Comment allez-vous ma soeur ?”
- “Bien, je vous remercie de vous en soucier, j’éspère que vous n’avez pas trop attendu cette livraison ?” Rusyuna continue d’inspecter la deumeure avec interrogation.
- “Pour tout vous dire j’étais quelque peu impatient, vous savez ça devient dur par ici, on manque de moyens…”

Séptique, Rusyuna hoche la tête sans rien laisser paraître, le voyage l’a quelque peu épuisée.

- “Si vous me le permettez j’aimerais pouvoir rester me reposer un peu le voyage m’a un peu fatigué.”
- “Bien sur, nous avons toujours une chambre de prête pour cela, et puis j’ai cru entendre que la prochaine navette pour Graal ne serait là que dans quinzes jours, profitez-en pour découvir la région, cette chambre sera à vous.”
- “C’est très aimable à vous, si cela ne vous dérange pas j’aurais quelques questions à vous poser, mais nous veront cela demain, d’accord ?”
- “C’est entendu. Père David ? Ah vous voilà, veuillez accompagner notre hôte à sa chambre je vous prie.”
Le père David ressemble, à un homme tout ce qu’il y a de plus normal, mais il semble muet. Il fait signe à Rusyuna de le suivre, celle-ci s’execute alors.
Il l’accompagne à l’étage, lui indique une porte qui ouvre. Il s’incline respectueusement, et repart.

La chambre est assez vaste, et colle bien à la facade externe. Un grand lit à baldaquin occupe le centre de la pièce, sur un mur une grande commode en bois travailée. Au plafond, une représentation de l’Evangile Oméga…
Épuisée, Rusyuna s’endort dans le grand lit.